Voici un lexique des termes les plus utilisés dans notre métier. Et si vous ne trouvez pas la réponse à vos questions, nous sommes là pour y répondre.
Surface imprimée dans une même couleur à 100 % de sa valeur. Teinte uniforme.
Espace entre les lettres.
Lettres en minuscule.
Abréviation de bon à tirer, il s’agit d’une épreuve de contrôle d’un document. Il peut-être imprimé ou digital.
Coupure d’un mot, qui respecte des règles typographiques et linguistiques précises selon la langue utilisée.
Il s’agit de la largeur du glyphe (caractère) ainsi que de son approche (espace que le sépare du caractère suivant).
Représentation visuelle, sur papier ou écran, du contenu d’un magazine ou livre.
Cyan, mangenta, jaune et noir, les 4 couleurs de base de l’impression. (En anglais, CMYK: Cyan, Magenta, Yellow, Black).
Le corps est la taille (hauteur) d’un caractère d’imprimerie.
La différence de gradation des tonalités entre les zones éclairées et les zones d’ombres d’une image : plus l’écart est important, plus le contraste est élevé.
Le couché est une qualité de papier recouvert d’une couche non poreuse pour en améliorer les qualités esthétiques et mécaniques. Selon sa nature, cela lui confère un aspect brillant, satiné ou mat. Il existe plusieurs qualités de couché, sans bois ou avec trace de bois.
Le cumul des couches donne l’image en couleurs. Une image CMJN comporte quatre couches, une image RVB trois couches. On peut y ajouter des couches de tons directs qui correspondent à autant de couleurs d’encre supplémentaires.
Le Cromalin est une épreuve de contrôle des couleurs tirée sur un papier photographique spécial. Cette ultime vérification, avant le départ à l’imprimerie, est une étape obligée. Le Cromalin sert en effet de guide à l’imprimeur pour restituer fidèlement les couleurs. Il faut néanmoins savoir que de part sa qualité de papier et sa brillance, il donne aux couleurs un éclat que l’impression ne rend pas toujours.
Plateforme centralisant toute type de médias dans le but de partager, d’organiser et de stocker. Cette plateforme comporte en particulier un moteur de recherche ainsi que des métadonnées sous forme d’étiquettes appelées tags.
Suppression d’une zone sous un élément afin de permettre un bon rendu imprimé. Le contraire de la défonce est le fait de surimprimer un élément sur une zone.
Le détourage est une opération manuelle ou électronique qui consiste à éliminer tout ou partie du fond d’une image pour ne conserver que le sujet principal.
Numériser une image déjà imprimée, c’est-à-dire déjà tramée, avec un effet de flou qui doit éliminer le point de trame.
Nuances de couleur dégradées depuis la transparence jusqu’à l’aplat.
Intensité d’une image. Une mesure qui détermine l’épaisseur relative de l’encre sur la presse.
Dots Per Inch : nombre de points de trame par pouce. Le standard en reproduction offset est de 300 dpi.
Valeur additionnée des densités maximales des quatre couleurs primaires. Encrage maximal théorique de la quadrichromie : 400. Encrage recommandé avec les séparations GCR : 250.
Bleu (cyan), rouge (magenta), jaune et noir.
Reproduction de contenu d’une façon normalisée. Le plus souvent c’est un tirage imprimé mais cela peut également être de l’épreuvage à l’écran (softproofing). En général l’épreuve a une base contractuelle.
Encapsulated PostScript. Format d’enregistrement d’une image permettant l’importation d’un masque de détourage vectoriel.
Association des couleurs primaires utilisées pour reproduire les couleurs d’une image ou d’un objet original. Les couleurs primaires sont équilibrées quand elles sont perçues comme étant fidèles à l’original, sans bavure ou teinte incorrecte.
Les filets sont des traits de dimension variable servant à séparer des colonnes ou à entourer des photos ou des encadrés. Les filets dits techniques, indiqués sur les documents d’exécution signalent les contours à respecter.
Espace situé en dehors du format final d’impression, sur lequel il faut faire dépasser couleurs et photos pour éviter un liseré blanc lorsqu’il y a des éléments franc-bords.
Police de caractères.
Epaisseur du dessin d’une lettre. Une font peut avoir plusieurs graisses, comme par exemple: light, regular, book, bold, medium, etc…
L’homothétie est la réduction ou l’agrandissement proportionnel aux dimensions d’origine d’un document iconographique.
Une image numérique composée de petits points appelés « pixels » que l’on ne voit pas à l’œil nu. Lors de l’agrandissement d’une image matricielle, cette dernière devient floue car les pixels ressortent, ce sont les carrés qui apparaissent sur l’écran.
Création d’une image sur ordinateur, sans aucun support photographique, en 2 dimensions (2D) ou 3 dimensions (3D).
Elle est composée de lignes de segments qui sont liés entre eux par des formules mathématiques. Il s’agit d’un système de proportionnalité et de coordonnées. Le principal avantage d’un fichier vectoriel est qu’il ne subit aucune perte de qualité lorsqu’il est agrandi.
Agencement des pages dans une forme d’impression, de telle manière qu’après le pliage de la feuille, les pages se trouvent dans l’ordre.
Interlettrage
Joint Photographic Expert Group. Format d’enregistrement de l’image avec compression. Seul le format « qualité maximale » devrait être utilisé pour le traitement d’une image destinée à l’impression.
Nombre de lignes, calculé par centimètre ou par pouce, du quadrillage d’une trame d’impression.
(= lithographie) procédé d’impression à plat, ancêtre de l’offset.
Superposition de plusieurs trames d’une manière non-conforme, généralement due à l’extrême finesse d’une structure ou à une erreur d’angles de trames, et qui provoque un effet visuel parasite gênant.
Le système Pantone est un véritable langage de couleur international permettant une communication entre les différents corps de métiers qui l’utilise pour la création et la réalisation de fichiers de production. Dérivées de huit couleurs de base, les 1000 couleurs qui composent le nuancier s’obtiennent facilement d’après les proportions des encres de base à mélanger entre elles.
Le Portable Document Format ou PDF, est un format de fichier informatique créé par Adobe Systems, comme évolution du format PostScript. Ce format préserve les polices, les images, les objets graphiques et la mise en forme de tout document source, quelles que soient l’application et la plateforme qui l’a produit et celle utilisée pour le lire. Les fichiers PDF peuvent être créés avec des options personnalisées, tant au niveau de la compression des images et des textes, de la qualité d’impression du fichier, que du verrouillage.
Contraction de Picture Element : la plus petite partie discernable d’une image bitmap.
Le mot plaque est plus souvent utilisé comme référence directe à la plaque offset, c’est une feuille métallique spécialement conçue pour imprimer par procédés de mouillage et d’encrage.
Fichier de description de l’espace colorimétrique associé à une image ou à un périphérique qui permet l’intégration dans un système des gestion des couleurs.
Transcrit et modifie les données colorimétriques de l’image pour les adapter aux périphériques d’impression : flasheuse, imprimante, épreuve numérique.
(= Quadrichromie) Procédé de reproduction des documents en couleurs par superposition des quatre couleurs primaires de base bleu (cyan), rouge (magenta), jaune (yellow) et noir.
Raster Image Processor. Processeur intermédiaire entre un langage de description de page et une unité d’impression.
Nombre de pixels d’une image bitmap par centimètre ou plus usuellement par pouce. La résolution d’une image détermine sa définition et potentiellement la qualité de la reproduction imprimées. La résolution d’un écran désigne la surface affichable. La résolution d’une image désigne la densité des pixels. La résolution d’une imprimante désigne la finesse de la reproduction.
Rouge, Vert, Bleu. Composantes de la synthèse additive de la lumière. Pour schématiser, une image RVB est une image vidéo, par opposition à l’image en mode CMJN, qui est imprimée.
Tagged Image File Format. Format d’enregistrement d’image.
Sélection d’une partie d’image vectorisée. Enregistré au format EPS, un tracé de détourage peut être exporté avec l’image vers une application de mise en page.
La trame est le rapport plus ou moins élevé entre les points qui constituent une image ou un texte et le blanc du papier. Elle s’exprime en pourcentage et peut varier de 10 à 90 %. A 100 %, une couleur est dite « en aplat ». La trame de linéature de 150 est utilisée pour les travaux standard en offset. Elle est suffisamment petite pour passer inaperçue à la distance de lecture d’un magazine. Pour le regard averti, ces points restent visibles de près et peuvent nuire à la qualité de la photographie en lui donnant un aspect de « grain ». On peut donc être tenté d’augmenter la linéature à 175, voir 200 afin de réduire la taille de ces points. D’autres procédés d’impression ne peuvent, pour des raisons techniques, utiliser des trames fines (journaux, sérigraphie). Les points de trame sont alors très visibles et la qualité s’en ressent.
Les pixels ne sont pas disposés en leur centre sous forme circulaire ou elliptique, ils sont disposés au hasard dans chaque matrice. Ce type de trame permet de donner à une image imprimée un rendu photographique, tout en travaillant à des résolutions courantes et rapides à exposer.
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